Je divorce et je me jette dans l’écriture

(14/07-2015) – Ça s’est décidé après plusieurs mois de problèmes. Je ne supporte plus ces conditions. Le divorce est maintenant une réalité. Ça ne pouvait plus durer comme ça. Cela finissait par être très contraignant. Alors après plusieurs semaines de raisonnement, après avoir calculé le pour et le contre, après avoir parlé à plusieurs personnes, j’ai pris la décision: Je divorce! Fini Apple! Je passe à Windows!

Mon iMac a grillé il y a quelques mois. La carte graphique a lâché. On ne peut plus se procurer ce modèle et je n’ai vraiment pas envie de perdre mon temps à trouver des équivalents et bidouiller des heures à l’intérieur de ma machine afin de peut-être la faire fonctionner.

Je me suis donc rabattu sur mon MacBookPro, un portable. Celui-ci a fonctionné quelques mois et… écran noir. Le syndrome bien connu de l’écran noir du MacBookPro. Nous le connaissons bien aussi, car celui de ma femme a fait le même coup il y a quelques années et la seule chose qui restait à faire était de changer la carte mère… Soit toute la machine. Ça ne valait pas le coup.

Alors il ne me restait plus que mon AlienWare portable sur Windows, que je n’utilise que pour jouer et pour faire du hacking. Je me suis rabattu dessus en attendant de me racheter un Mac. Donc plusieurs choses se sont arrêtées: Plus de podcasts, car le logiciel Mac que j’utilise pour les faire n’existe pas gratuit sur Windows, il est cher et hors de question que je rachète un logiciel comme ça pour quelques mois. Plus d’écriture de bouquin, le logiciel que j’utilise pour les écrire, Scrivener, même s’il existe pour Windows, il faut racheter une licence. Donc, autant attendre… Plusieurs trucs comme ça.

Tout d’un coup, plein de factures inattendues nous sont tombées dessus. Ça arrive. Rien de bien grave, mais ça a retardé le moment où je peux racheter un ordi. Et j’ai eu plus de temps pour penser… Et en fait, Apple… Je ne suis plus sûr que ça vaille le coup. Depuis qu’ils ont laissé tomber le processeur PPC qu’ils utilisaient (fait par Apple-IBM et Motorola) et sont passés au processeur Intel, ils sont devenus des PC, tout simplement. Chers, mais PC tout de même. Et le côté matériel laisse beaucoup à désirer.

Jusqu’ici, leur système d’exploitation: Mac OS X était leur point fort. Le truc ne plantait jamais, fonctionnait toujours, il n’y avait ni virus ni problèmes. Mais les problèmes ont commencé petit à petit. Pour être honnête, je n’en ai pas eu trop, mais ma femme, oui. Plusieurs choses sont devenues moins bien (par exemple la fonction de recherche est devenue extrêmement lente et mauvaise)… Mais, c’était toujours mieux que Windows, même si Windows 7 est relativement stable.

J’ai eu l’occasion de tester pendant plusieurs mois Windows 10 qui sortira à la fin de ce mois. Même la version « technical preview », qui est donc la version d’essai, fonctionne à merveille. Je n’ai jamais vu quoi que ce soit de comparable venu de chez Microsoft. Installation sans problème, un redémarrage en tout et pour tout, tous les pilotes installés du premier coup, pas de plantage… Tout baigne.

Et j’ai fini par me demander: en fait, pourquoi devrais-je rester sur Mac? Vu la façon dont les choses se développent et tant qu’à acheter un truc fait en Chine, autant acheter un PC et lui coller Windows 10.

La décision est donc prise. J’ai alterné entre Dell et Lenovo (IBM), et ce sera sûrement Lenovo. Je suis toujours sur mon AlienWare en ce moment.

J’ai donc racheté les licences nécessaires pour Windows et j’ai pu me remettre à l’écriture et je vais me remettre aux podcasts d’ici peu. Il faut juste que je me familiarise avec le nouveau logiciel.

Je me suis donc remis à l’écriture. J’ai repris le manuscrit de Croire en Demain 3. J’écris principalement le week-end.

J’ai commencé ce qu’on appelle une « novella » en anglais: Plus long qu’une nouvelle (short story) et plus court qu’un roman (novel). Je l’écris en anglais. Elle se nommera sûrement Seven Stitches (titre de travail, mais il me plait bien), c’est un thriller psychologique un peu saignant qui contient des éléments religieux (on y parle beaucoup des Témoins de Jéhovah). L’action se situe à Amboise et aux environs. J’ai planifié ce roman à mes heures perdues ou lorsque j’étais dans la cuisine ou autre, petit à petit et donc lorsque tout a été prêt, je n’ai plus eu qu’à écrire. J’ai écrit 20 000 mots en l’espace d’à peine une semaine et je suppose que tout sera fini aujourd’hui ou demain. Après reste la correction des fautes, ajouts et soustraction de passage, rédaction et c’est parti mon kiki!

Reste mon livre professionnel sur survivre un sociopathe ou une personnalité toxique. Je le reprends dès que j’en ai fini avec Seven Stings. Fin de cette semaine, début de semaine prochaine.

Voilà comment un divorce peut vachement motiver à l’écriture! (Cyril Malka)

2 réflexions sur “Je divorce et je me jette dans l’écriture”

  1. Britt Malka

    « Un peu saignant » ?

    Si tu appele cela « un peu », je ne desire pas lire les vrais saignant 7 heures avant de dormir 😉

    1. Ben… C’est ce qui arrive lorsque je vais chercher l’inspiration dans la cuisine: Poulet + grand couteau + + « tiens? c’est pas mal, ce son » = Roman saignant 🙂

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