Quelle chance !

(08/01-2010) – Avant-hier, nous n’avions plus de café et nous avions décidé d’aller en chercher au supermarché.

Nous habitons en rase campagne, dans un petit village et les deux supermarchés (relativement bien achalandés d’ailleurs) sont à 5 et 10 kilomètres d’ici.

Alors après avoir fait chauffer la voiture, nous sommes partis.La jauge à essence de la voiture que nous venons d’acheter d’occasion est cassée et nous montre toujours zéro. Et ce qui devait arriver arriva : à trois kilomètres de la pompe – plus de gazole. Panne sèche.

Et bien entendu, je n’avais pas de jerricane (ni plein ni vide), la route était enneigée et comme il était aux environs de 18h15 en rase campagne… Ben… Nous avons garé la voiture près d’un petit chemin, mis les feux de détresses et commencé à marcher.

C’est à ce moment-là que nous avons entendu des voitures derrière nous.

Ma femme a fait des signes et la troisième c’est arrêtée. Il faut dire qu’au moins une des deux précédentes avait commencé à baisser sa vitesse, mais étant suivie par deux autres voitures (assez près, ma foi), elle n’a pas vraiment pu s’arrêter.

Le monsieur, bien gentil nous a proposé de nous conduire jusqu’à la pompe et de nous ramener à notre voiture.

J’ai couru jusqu’au supermarché, acheté un jerricane que j’ai rempli à la pompe.

Mais dans l’entre temps, le monsieur avait arrêté sa voiture et celle-ci refusait de redémarrer. Batterie à plat.

Nous avons, en vain, tenté de le pousser.

Une voiture qui était par hasard sur le parking, des touristes d’ailleurs, ont bien essayé de le pousser avec leur voiture, mais cela n’a rien donné du tout non plus.

Ce gentil couple a donc décidé de faire un détour et ils nous ont pris, nous deux et notre samaritain et nous ont ramené. Nous à notre voiture, et lui, plus loin, chez lui.

Une fois le gazole mis dans le réservoir. J’ai tenté de redémarrer la voiture, mais cette fois, c’était ma batterie qui était à plat.

J’ai remis les feux de détresse qui maintenant ne clignotaient que faiblement et mon beau gilet jaune et je suis ressorti. J’avais des câbles de démarrage et j’espérais pouvoir arrêter une voiture afin de redémarrer.

C’est à ce moment qu’une voiture est sortie du petit chemin près duquel nous étions garés.

Un monsieur est sorti de sa voiture, a jeté un œil au problème et à mon équipement de câbles. « – Non, non, pas bon ces câbles », m’a-t-il répondu. « – Je vais chercher les miens ».

Il est revenu après quelques minutes avec de gros câbles, batterie, outils.

– Ben dites donc ! Vous êtes bien équipé, vous !, lui ai-je dit
– Ben normal, j’suis mécano !

Non seulement il a réparé le truc (un truc avec de l’air dans le système, car nous avions utilisé toute l’essence) mais il a aussi vu un problème de réglage et m’a expliqué comment y pallier.

Il nous a suivis jusqu’au supermarché au cas où.

Il restait 2 minutes d’ouverture du supermarché et ma femme a pu y courir et y acheter du café soluble.

Une fois rentrés, jamais une tasse de café soluble ne nous a paru aussi bonne.

Oui, café soluble, car notre machine à café est en réparation… Mais ça, c’est encore une autre histoire !

Nous avons tous deux trouvé cette aventure très enrichissante. Déjà, sacré coup de bol de tomber en panne en rase campagne à côté d’un mécanicien plutôt qu’à côté d’un fermier (ce qui aurait été beaucoup plus logique, vu les circonstances). Nous avons rencontré cinq personnes (le mécanicien avait sa femme à ses côtés) les unes plus gentilles que les autres.

Alors oui, « les gens » sont comme ci ou comme ça, mais il y a tellement de positif qu’on peut bien accepter quelques erreurs, non ?

N’oubliez jamais qu’il y a un côté positif à la plupart des choses, même des choses négatives. Ne les laissez pas prendre le dessus et masquer toute l’attention et les bonnes choses qu’on peut aussi trouver.

Bonne année à tous. (Cyril Malka)

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