(08/12-2016) – Ce n’est pas un secret pour ceux qui me connaissent un peu ou qui me lisent: moi et les psychanalystes, on ne s’entend pas du tout.
Je suis né en France, mais j’en suis parti assez jeune, à l’âge de dix-huit ans. J’ai vécu à différents endroits, dont le Danemark, jusqu’en 2000. En juin 2000, ma petite famille m’a proposé d’aller vivre en France. Nous avons vécu en France de juin 2000 à juin 2011 et nous avons quitté la France encore une fois. Vous pouvez lire cela dans mon autobiographie, Croire en Demain, disponible chez Amazon.
Lorsque je suis rentré en France, en 2000, donc, j’ai pris quelque temps avant d’ouvrir mon cabinet, car il me fallait m’habituer à parler français et à la société française et tout. Et c’est là que les clashs ont commencé.
Point de vue psy, j’ai eu l’impression d’être monté dans une machine à remonter le temps et d’avoir atterri 150 ans dans le passé.
La plupart des psys utilisent toujours la psychanalyse (la France est, avec l’Argentine, le seul pays où on utilise cette méthode) et ils se basent sur elle pour enlever des enfants à leurs parents, pour accuser les mères d’enfants autistes de « syndrome de Muchausen par procuration », pour accuser les mères d’enfants schizophrènes de « ne pas leur avoir donné assez d’amour » ou encore « de leur avoir donné trop d’amour »… Bref… Maintes fois j’ai fait des bonds dans mon fauteuil de consultation en entendant certaines de ces conneries (non, j’ai bien cherché, il n’y a pas d’autre mot).
J’ai trouvé la société française basée sur plusieurs principes misogynes, ceux-ci bien entretenus par la base de psy à forte tendance psychanalytique.
Pendant mes bientôt trente ans d’exercice, j’ai bien entendu remarqué que les femmes avaient des problèmes qui leur étaient propres. Que je ne rencontrais pas, ou très peu, chez les hommes.
J’ai trouvé que cette tendance était particulièrement forte en France et dans les pays francophones dans lesquels j’ai également des patients.
J’ai donc réuni ces différents problèmes et j’en ai fait la synopse de mon prochain livre: Les Filles d’Ève (titre de travail).
Au départ, ça devait être un livre sur l’infidélité, mais il y a tant d’autres choses que l’infidélité sera un des thèmes du livre, mais pas le seul.
Je vous tiens au courant de l’évolution du manuscrit. (Cyril Malka)