Carré noir ou écran de fumée?

(08/06-2020) – Ceux qui me suivent ou qui me connaissent auront remarqué que sur mon compte Instagram ou LinkedIn je n’ai pas posté ni de carré noir ni de #blacklivesmatter. Par contre, même si je ne suis pas beaucoup de gens sur Instagram (un peu plus sur LinkedIn), j’ai arrêté de suivre les quelques-uns qui avaient mis ce carré noir (seulement trois comptes).

À l’heure où une entreprise après l’autre met bien en évidence le fait qu’ils soutiennent la cause BlackLivesMatter, on m’a demandé pourquoi j’ai été silencieux sur le sujet. Car n’y a-t-il pas une cause psychologique intéressante à tirer de ça?

Oui, en fait, il y a quelque chose d’intéressant à tirer de ça, mais ça ne va pas dans le sens de la majorité de ceux qui font du bruit.

Du fait, je ne suis pas sûr que la majorité des gens soient d’accord avec le concept du carré noir, mais les quelques ceux qui suivent ce principe sont très actifs.

Avant tout, oui, l’arrestation et le meurtre de Floyd sont des évènements très tragiques.

Mais que je sache, les policiers en question ont été arrêtés et une information judiciaire est ouverte contre eux. La justice suit donc son cours et je ne vois pas pourquoi on met les États-Unis à feu et à sang. Je ne vois pas non plus pourquoi ce genre de manifestations violentes se développent en une haine anti-flics dans d’autres pays, par exemple à Londres (Angleterre), où pourtant les policiers, que je sache, n’ont rien eu à voir avec cette affaire.

Vous pouvez voir les différentes statistiques ainsi que leurs sources en bas de l’article, mais en deux mots, avant d’accuser les forces de l’ordre américaines de racisme, il est important de savoir et de se souvenir que:

  1. La police américaine a tué plus de Blancs non armés (19) que de Noirs non armés (9).
  2. Les Noirs sont responsables de la majorité des crimes, même dans les villes où ils représentent la minorité.
  3. Les Noirs sont responsables de la majorité des crimes et des agressions violentes contre les autres Noirs et contre les Blancs.

Oui, ce qui est arrivé à Floyd est tragique et regrettable, mais souvenons-nous aussi que malgré le portrait angélique fait de lui par ses amis et la presse, c’était un criminel

George Floyd avait déménagé à Minneapolis après avoir servi une peine de prison pour vol avec circonstances aggravées (donc avec arme).

Il a fait de la prison au moins cinq fois pour abus de stupéfiants, plusieurs possessions de cocaïne, intrusion criminelle, hold up aggravé (armé) ainsi qu’intrusion chez une femme seule qu’il a menacée d’une arme alors qu’il cherchait de la drogue et de l’argent.

Au moment de l’arrestation, il était sous l’influence de Fentanyl (un analgésique opioïde) et l’autopsie a révélé qu’il était également sous l’influence de méthamphétamine.

Donc qu’on le veuille ou non, Floyd était un criminel. Il était engagé dans une action criminelle au moment de son arrestation: il venait d’acheter des cigarettes avec un billet de banque contrefait. Et comme le dit si bien le rapper français Kerry James: À ce jeu, tu finis entre quatre murs ou entre quatre planches.

Encore une fois, oui, c’est exact, cela ne justifie pas le traitement qu’il a subi, mais George Floyd n’était pas un saint non plus et d’en dresser l’image d’un innocent tranquille, aimé de tous injustement tué par la police raciste est tout aussi erroné dans l’autre sens.

Les faits, tels qu’ils sont, sont tout simplement: un criminel a été arrêté par la police. Les policiers ont usé de force démesurée. Le criminel est mort. Les policiers ont été arrêtés et attendent d’être jugés et punis pour leur crime.

Une affaire regrettable, soit, mais le genre d’affaires qui peut arriver n’importe où et n’importe quand. Les arrestations sont souvent musclées, surtout aux USA où les citoyens sont souvent armés et peuvent donc représenter un danger aux forces de l’ordre, et lors d’une arrestation, des erreurs peuvent être commises.

Réduire cette histoire en une « attaque raciste » (ce qui n’est pas le cas) et en profiter pour juger tous les policiers comme racistes, juger les Blancs comme racistes, en profiter pour détruire et piller des boutiques et pour attaquer et tuer d’autres policiers et d’autres Blancs qui n’ont rien à voir avec cette affaire est tout simplement totalement débile et extrêmement raciste.

Ensuite, on en arrive à BlackLivesMatter…

Ce mouvement agit régulièrement de manière violente sous le couvert de « protestation », il est antisémite de par ses accusations contre les Juifs et Israël et il est raciste, car il réduit tous les problèmes à la seule couleur de peau. Le plus souvent, comme dans le cas de George Floyd, il ne s’agit là que d’une récupération politique.

Bref, n’en déplaise à l’establishment,

– Non, la police américaine n’est pas raciste,

– Non, on ne tue pas plus de Noirs que de Blancs,

– Non, la plupart des tués n’étaient pas des enfants de choeur (et qu’on le veuille ou non, Floyd était un criminel)

– Non, le fait de piller des petits commerces et d’attaquer sauvagement les forces de l’ordre  et tout ce qui est blanc n’améliorera pas la relation entre Blancs et Noirs (au moins un policier américain a été tué d’une balle dans la tête par derrière lors de ces émeutes).

– Non, le fait de se rallier au mouvement antisémite et raciste « Black Lives Matter » ne fait pas avancer les choses, bien au contraire.

J’ai arrêté de suivre les gens qui ont posté ce fameux carré noir, car de deux choses l’une, ou bien ils adhèrent à la cause raciste et antisémite de BlackLivesMatter, et dans ce cas, je prends mes distances avec eux, car je ne réduis personne à sa couleur de peau (en bien ou en mal). N’étant pas raciste, je ne m’associe pas à des personnes racistes et antisémites.

Ou bien ils suivent un phénomène de mode sans savoir ce qui s’y rattache et à l’ère d’Internet, alors qu’on peut facilement trouver toutes les informations possibles et nécessaires, il n’y a aucune excuse pour suivre un courant quelconque sans savoir ce qu’on fait.

La stupidité est de naissance, mais l’ignorance est un choix et je ne suis pas les personnes qui ont fait le choix de rester dans l’ignorance.

Donc carré noir, apologie du terrorisme, du pillage, du racisme en puissance (en réduisant les gens à leur couleur de peau)… Très peu pour moi. (Cyril Malka)


Statistiques et sources

L’année dernière, donc en 2019, les policiers américains ont tué un total de 1004 personnes – sur un total de 375 millions de contacts avec des citoyens. Proportionnellement, ce n’est donc pas autant qu’on voudrait nous le faire croire.(1)

Sur ces 1004 personnes, 238 étaient Noirs et 370 Blancs (le reste venait d’autres ethnies).

238 Noirs tués, mais cette même année, donc en 2019, les Noirs ont commis à peu près 9 000 homicides. (3)

En 2019, la police a tué 9 Noirs non armés et 19 Blancs non armés. (1)

Selon le Bureau des statistiques de la justice pour l’année 2018 (2):

– 547 948 Noirs ont commis des incidents violents contre des Blancs.
– 59 778 Blancs ont commis des incidents violents contre des Noirs (donc dix fois moins).
– 93 % des victimes noires d’homicides sont tuées par d’autres Noirs.
– 84 % des victimes blanches sont tuées par d’autres Blancs.
– Les Noirs commettent des crimes violents 7 à 10 fois plus souvent que les Blancs.

À New York, les Noirs ont commis « 75 % des fusillades, 70 % des vols et 66 % des crimes violents », alors qu’ils ne représentent que 23 % de la population. (4)

A Chicago, les Noirs ont commis 76 % de tous les homicides, bien qu’ils représentent 35 % de la population de la ville. (4)

A Los Angeles, les Noirs représentent 10 % de la population, mais commettent 42 % des vols et 34 % des crimes. (4)

(1)  https://www.wsj.com/articles/the-myth-of-systemic-police-racism-11591119883
(2) https://www.bjs.gov/content/pub/pdf/cv18.pdf
(3) https://knoema.com/atlas/United-States-of-America/Number-of-homicides
(4) https://www.dailywire.com/news/5-statistics-you-need-know-about-cops-killing-aaron-bandler

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