Pourquoi les grandes entreprises perdent de l’argent volontairement avec le wokisme?

Pourquoi les grandes entreprises perdent de l'argent volontairement avec le wokisme?

(30/06-2023) – Go woke, go broke (quand on devient trop engagé, on fait faillite), c’est un dicton américain qui devient de plus en plus actuel: Walt Disney s’évertue à mettre plus de femmes dans ses films, transforme les anciens superhéros en superhéroïnes, font des films pour enfants où le sujet central est la déconstruction et la théorie du genre. Résultats: Ils perdent des milliards, ils ont perdu des milliards. Pour l’instant, en 2023, ils ont perdu environ 800 millions de dollars en 2023 et l’année n’est pas finie! On s’attend à ce que le film Indiana Jones 5 fasse un bide extraordinaire. Les actions de Disney ont chuté et ont fait fondre plus de 16 milliards de dollars de la compagnie.

Budweiser, la bière américaine, pourtant tout un symbole des hommes machos, a viré de bord et a pris un tiktokeur trans pour faire de la publicité pour leur marque « Bud Light ».

Les Américains boycottent Budweiser et l’entreprise, au lieu de s’excuser et de redresser le tir a insisté sur la mode trans et a pris le parti de devenir sponsor officiel de la Gay Parade.

Résultat: leurs actions ont chuté, l’entreprise a perdu 27 milliards de dollars. Les ventes de Bud ont chuté de 25%, Budweiser qui était la bière la plus vendue aux États-Unis est maintenant à la seconde place et l’entreprise perd de l’argent tous les jours.

Les exemples sont légion, mais je vais m’arrêter sur ces deux exemples.

Lorsque les spectateurs boudent les films où leurs héros sont déconstruits et remplacés par des femmes ou des trans, Disney et compagnie accusent les fans d’être « racistes » ou « extrémistes de droite » ou « homophobes, transphobes, grossophobes », etc.

Ce qui est une conception un peu bizarre du divertissement.

Je fais des vidéos YouTube et des webinaires. Si un de mes webinaires ne marche pas, je ne vais pas aller insulter mes utilisateurs en les traitant de tous les noms, car ils n’ont pas apprécié le travail que j’ai mis dans tel ou tel webinaire ou vidéo.

Et ça arrive régulièrement. Des fois, des vidéos ou des webinaires dans lesquels je crois, n’ont pas beaucoup de succès, et d’autres qui ne me disaient pas grand-chose et auxquels je ne croyais pas ont beaucoup de succès. Dans ce cas, je regarde les statistiques et je fais plus de ce que mon audience veut et moins de ce que mon audience ne veut pas. C’est, somme toute, assez simple et ça a été le principe de toutes ces entreprises auparavant.

Alors pourquoi ce revirement à Hollywood, Disney, Budweiser et autres? Pourquoi, au lieu de redresser le tir, ces entreprises continuent à vouloir perdre de l’argent et des clients, car il est sûr et certain qu’après plusieurs années de boycot, ces entreprises vont s’écrouler, car il leur faudra plusieurs générations pour remonter la pente et il n’est pas sûr qu’ils tiennent suffisamment longtemps. Les clients, c’est difficile à gagner, facile à perdre et incroyablement difficile à regagner une fois qu’on les a perdus.

Alors pourquoi vont-ils contre leurs clients? Pourquoi vont-ils dans le mur en lissant dans le sens du poil une communauté qui n’en est pas une (c’est faux, la communauté LGBT+autant-de-lettres-qu’un-code-WIFI n’est pas une communauté et ils passent leur temps à se tirer dessus), qui ne réunit qu’une petite partie de la société et qui en plus ne consomme pas, ou très peu, leur produit ?

Pourquoi perdent-ils sciemment de l’argent et pourquoi insultent-ils directement leurs clients?

ESG

Dans ces grandes entreprises, les PDG ne parlent pas souvent aux clients. La plupart d’entre nous ne connaissent même pas le nom du PDG de Disney, par exemple (Robert Iger).

Par contre, ils parlent beaucoup aux grandes banques. Ils tiennent une conférence téléphonique trimestrielle avec leurs plus grands investisseurs, où ils répondent directement aux questions. Si les banquiers ne sont pas satisfaits, ils vendront leurs actions et feront baisser le cours.

Les PDG ont un fort intérêt à prêter attention aux grandes sociétés financières comme BlackRock plutôt qu’à leurs propres clients.

BlackRock est une société mondiale de gestion d’investissements basée aux États-Unis. Fondée en 1988, BlackRock est l’une des plus grandes sociétés de gestion d’actifs au monde.

De plus, en tant que PDG, vous êtes mieux rémunéré si le cours de l’action est bon. Les PDG préfèrent donc sacrifier leurs clients plutôt que de risquer de mécontenter les banques.

La façon de satisfaire les banques est par le biais de l’ESG. L’ESG (Environmental, Social, and corporate Governance – Critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) est le score de crédit social des entreprises qui est promu par BlackRock.

Une vidéo de 2017 est réapparue il y a deux semaines avec le PDG de BlackRock, Larry Fink, qui parle de l’ESG. Il parlait de quotas d’embauche pour la diversité et a déclaré : « Vous devez forcer les comportements des entreprises en matière de genre, de race et de diversité ».

L’ESG attribue un score aux entreprises en fonction d’une longue liste de critères.

Mais voici le problème. Si vous parcourez la liste des critères notés par l’ESG, il s’agit du programme du Parti démocrate (le parti de la gauche des États-Unis qui aujourd’hui est de tendance extrême gauche).

Les entreprises sont évaluées en fonction de la conformité avec ce que veut le Parti démocrate. Si vous remettez en question les points de vue démocrates, vous perdez votre score ESG, votre capacité à faire des transactions bancaires, et le cours de votre action baisse.

Les problématiques trans font partie de l’ESG. Vous devez soutenir les problématiques trans, mais vous ne pouvez pas parler de l’influence négative sur les écoles, par exemple.

Même s’il y a une controverse évidente, vous ne pouvez reconnaître publiquement que le côté de l’argument qui soutient le Parti démocrate.

CEI

Il y a une raison très précise pour laquelle le Parti démocrate contrôle l’ESG. Une partie du calcul de l’ESG est l’indice d’égalité d’entreprise (CEI), donné par la Human Rights Campaign.

Dans la situation avec Bud Light (ainsi que leur système de supermarché « target »), la Human Rights Campaign a envoyé une lettre aux deux entreprises lorsque la controverse a commencé. Dans ces lettres, ils ont menacé de réduire le score CEI de l’entreprise si elle répondait au boycott. C’est pourquoi ces entreprises ignorent leurs clients et, au lieu de redresser le tir, continuent de faire la propagande du parti démocrate et perdent leur clientèle.

Human Rights Campaign est un important groupe de pression démocrate. Ils dépensent des millions de dollars en contributions de campagne et lobbying, mais uniquement pour les démocrates. Pas de républicains.

C’est ce groupe qui détermine le score ESG des entreprises. Voyez-vous le conflit d’intérêts ?

Un groupe de pression démocrate oblige les entreprises à ignorer leurs clients afin de promouvoir l’agenda démocrate.

Alors voilà l’explication, tout simplement.

C’est de la politique, c’est la façon dont les démocrates influencent les générations futures et espèrent prendre et garder le pouvoir et comme ce qui se passe aux États-Unis se répercute en Europe, cela influence également notre culture, même si l’ESG n’a aucune prise sur les entreprises européennes. Mais elle a une prise sur les entreprises américaines implantées en Europe, bien entendu: Starbucks, entre autres.

La solution?

Je pense qu’il faut continuer en tant que client de ne pas accepter ces changements, la nature ayant horreur du vide, d’autres entreprises vont se ruer sur ce marché très demandeur et non woke (ce qui représente la grande majorité), vue la vitesse à laquelle ces entreprises prowokes perdent de l’argent, ça ne va plus durer très longtemps. (Cyril Malka)

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