Président Biden… Ou pas?

(08/11-2020) – Lorsque je lis les nouvelles en français ou en danois, je peux lire que Biden est élu 46e président des États-Unis, des changements qu’il va y avoir et le futur…

Ça, ce sont les nouvelles colportées par la plupart des journalistes biaisés ou qui ne connaissent pas leur sujet et qui se contentent de répéter les Twitts de Joe Biden ou de copier-coller des articles venus de Facebook ou de CNN. La réalité est tout autre!

Il manque une information importante et essentielle: Joe Biden n’est pas élu président.

Il ne sera élu président que lorsque le collège électoral l’aura voté président, ce qui est loin, très loin d’être le cas actuellement. Ceci tout simplement, car il n’y a jamais eu autant de fraudes électorales aux États-Unis que sous cette élection.

Faisons le point sur la situation.

Le Collège électoral

Aux États-Unis, les élections ne se passent pas comme en France et ce n’est pas nécessairement celui qui a le plus de voix qui sera élu président. Aux élections en 2016 par exemple, Hillary Clinton avait beaucoup plus de voix que Donald Trump, mais c’est quand même Donald Trump qui a été élu président.

Cela vient du fait qu’aux États-Unis, on vote pour un collège électoral (des « grands électeurs »), chaque État a un certain nombre de grands électeurs (cela dépend non seulement de la taille de l’État, mais du nombre d’habitants).

Sur la carte ci-dessous, vous pouvez voir que le Texas a 34 électeurs, le Colorado 9, la Californie 55, etc. En tout, en 2020, il y a 538 électeurs dans le collège électoral. Ce sont eux qui votent pour le président. Pour qu’un président soit élu, il lui faut donc avoir, en ce moment, au moins 270 voix.

Dans tous les États (à part le Maine et le Nebraska qui ont un vote à la proportionnelle), le candidat qui a la majorité gagne tous les électeurs de l’État en question.

C’est-à-dire que si, par exemple, en Californie (ce qui est peu probable), Trump devait avoir 50,01% des voix, les 55 électeurs de la Californie lui seraient acquis et il aurait alors 55 des 270 voix.

Si Biden (ce qui est tout aussi peu probable) avait 50,01% des voix du Texas, il aurait alors les 34 grands électeurs du Texas.

Il y a des États qui votent généralement Républicain (comme le Texas) et d’autres qui votent Démocrate (comme la Pennsylvanie), enfin, il y a certains États qui balancent d’un côté ou de l’autre. Ce sont le plus souvent eux qui font la différence.

Pour l’instant, on en est plus ou moins là des élections: Les grands électeurs ont été choisis.

D’après Google, 99% des votes sont comptés à l’heure où j’écris ces lignes et Joe Biden aurait 290 grands électeurs alors que Donald Trump n’en a que 214.

Le résultat est néanmoins à prendre avec un grain de sel ou deux. Car même si, par exemple, Joe Biden a gagné la Californie et donc a 55 électeurs, rien n’oblige le Grand Électeur à ne pas choisir Donald Trump. Ça a été le cas en 2016 où 7 Grands Électeurs censés voter pour Trump ont voté pour Hillary Clinton.

Donc même s’il n’y avait pas eu fraude, il est très prématuré de désigner Biden comme gagnant, car les grands électeurs n’ont pas encore voté. De plus, rien n’oblige les grands électeurs des États fraudeurs justement de ne pas respecter le résultat obtenu dans ces États et de voter pour Donald Trump.

Arrêtez de compter!

Régulièrement, il a été question de Donald Trump qui a demandé qu’on « arrête de compter ». Le faisant passer pour quelqu’un qui a peur du résultat.

Ce n’est pas ce qui est arrivé.

Dans certains États, surtout les États qui appartiennent traditionnellement aux démocrates, lorsqu’on a constaté que Donald Trump prenait de l’avance sur Joe Biden, on a arrêté de compter et fermé le comptage. On n’a repris le comptage qu’un ou deux jours plus tard et tout d’un coup, Biden avait repris de l’avance.

Là où Donald Trump a demandé qu’on arrête de compter était par rapport aux votes par courrier arrivés après la date des élections. Selon la loi américaine, tout vote arrivé par courrier après la date légale de l’élection ne doit pas être compté. Ce qui n’a pas été le cas dans certains États et ce qui a été la raison pour laquelle Donald Trump a exigé qu’on respecte la loi et qu’on ne compte pas les voix arrivées après la date des élections (ça faisait plus d’un mois que les gens pouvaient voter par courrier, ils avaient donc largement eu le temps). Peu importe pour qui étaient ces voix, si elles arrivent trop tard, elles ne peuvent pas être comptées.

Donc, l’arrêt des comptages s’est bel et bien produit, mais pas de la façon dont cela a été rapporté et pas pour les raisons rapportées dans beaucoup de médias.

Fraude ou pas fraude

Il y a eu fraude. La Pennsylvanie est déjà mise en examen, mais ce n’est pas la première fois. La Pennsylvanie est célèbre pour ses fraudes.

Cet état est un État appartenant aux démocrates, et ce, depuis plus de 60 ans. C’est l’un des États où il y a le plus de criminalité, et pour ce qui est du nombre et pour ce qui est des différentes formes de criminalité, et c’est l’État qui a été le plus touché par les saccages et les destructions commises par Black Lives Matter cette dernière période.

Le gros problème a été sur les votes par correspondance ou par procuration.

Il y a eu des cas où certains ont voté pour d’autres de façon illégale, par exemple au Texas, un travailleur social a voté pour 134 personnes sans leur autorisation ou signature.

Lorsqu’il y a vote par courrier, dans les salles de comptage, il y a des membres du parti Démocrate et des membres du parti Républicain. Les ballots sont vérifiés par des représentants des deux partis. Si le ballot leur paraît okay, ils le laissent passer et comptent, si le ballot leur paraît bizarre, il est mis de côté pour une mise au point future et pour voir si on le compte ou pas.

À Philadelphie, les représentants démocrates ont empêché les représentants républicains d’approcher les ballots. Ceux-ci ne pouvant pas vérifier la légitimité des ballots. Ce qui est illégal.

Également à Philadelphie, des personnes de 200 ans bien comptées ou d’autres de toute évidence, décédés depuis plusieurs années, ont voté. L’ancien boxeur Joe Frasier, qui est mort en 2011 a voté. À l’époque, Joe Frasier votait Républicain mais personne ne sait s’il vote toujours Républicain post-mortem.

Le père de l’acteur Will Smith, Willard Carroll Smith Sr., mort en 2016 a également voté à ces élections.

Dans d’autres cas, Trump qui avait 300 000 voix d’avance, après un arrêt de compte, s’est retrouvé avec 20 000 voix de retard.

Autre cas: Trump avait 50 000 voix d’avance, 94% des voix étaient comptées, puis il perd 20 000 voix, n’a plus que 30 000 voix d’avance et 90% des voix comptées (ce qui veut dire qu’on a « trouvé » des bulletins dans l’entre-temps… Et tous contenant des votes démocrates).

Bref, la fraude dans certains États a été énorme et est avérée au Michigan, Wisconsin, Georgia et donc la Pennsylvanie et le plus probablement également au Nevada et en Arizona.

Que va-t-il se passer?

Du fait où il y a eu fraude, le collège électoral n’est pas légal et ne peut donc pas voter. C’est la loi et c’est comme ça. La Cour Suprême des États-Unis est en ce moment même déjà en train de passer le vote de la Pennsylvanie à la loupe. Du fait où la Cour Suprême a maintenant une majorité de républicains, vu que Amy Coney Barrett vient d’y entrer, d’aucuns diront qu’il y a de bonnes chances pour qu’en cas de fraude contre les républicains, la fraude ne passe pas. D’autres diront que même s’il n’y a pas eu fraude, on accusera le vote d’être frauduleux (dépendamment du bord sur lequel on se trouve)

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Trump voulait absolument faire passer Barrett à la Cour Suprême avant l’élection et la raison pour laquelle les démocrates ne voulaient absolument pas avoir une majorité républicaine à la Cour Suprême avant l’élection.

Les autres États accusés de fraude devront donc également être passés au crible, cela commencera demain, lundi 9 novembre, et seulement après ces vérifications et éventuelles corrections ou annulations, on pourra (re)composer le Collège Électoral et ensuite avoir un nouveau président ou garder l’ancien.

Quel sera le résultat

À en juger par l’intensité de la fraude dans ces élections, il y a de grandes chances pour que le résultat soit l’inverse de ce que vous disent les médias en ce moment et que Trump soit réélu pour quatre ans.

Dans ce cas, les démocrates ont d’ore et déjà dit et répété que si Trump passait en 2020, ils n’allaient pas respecter le vote et déclencher une guerre civile (ce qui me fait plus penser au fascisme qu’à la démocratie, mais bon…).

Du fait où ce sont les démocrates et dans les États démocrates qu’il y a eu le plus de destruction et de chaos dernièrement, du fait où, ne l’oublions pas, ce sont aussi les démocrates qui ont démarré la guerre de Sécession aux États-Unis (1861 – 1865), on peut les croire lorsqu’ils disent que si Trump est réélu, ils démarreront une nouvelle guerre civile. Cela aura sûrement plus l’allure de combats de rues qu’une guerre en bonne et due forme, mais ce sera sûrement le cas.

Il ne fera pas bon avoir un drapeau américain dans son jardin ou tout signe religieux ou tout signe extérieur d’appartenance au parti républicain.

Dans ce cas, Trump enverra la Garde Nationale régler le problème, ça coûtera des vies, mais ça arrêtera le carnage.

C’est ce qui se passera s’il y a eu fraude (il y a eu fraude!) et si le résultat de l’élection finit par être l’opposé de ce qu’elle est actuellement.

Ceci n’est pas une théorie conspirationniste, mais c’est basé sur la façon dont le système américain fonctionne, sur ce qui vient de se passer et ce qui se passera si les choses suivent leur cours. Et pour l’instant, tout porte à croire qu’elles le suivent. (Cyril Malka)

2 réflexions sur “Président Biden… Ou pas?”

  1. Pour moi si ce scénario catastrophe se réalise, la planète est condamnée, la lutte contre le réchauffement climatique ne se relèvera pas d’un second mandat Trump.
    J’ai vu des documentaires de qualité sur les États Unis proposés par Arte en ce moment et il me semble que les partisans de Trump armés comme des soldats de métier sont les plus dangereux.
    Les gens se déchirent partout dans le monde alors que tous devraient s’unir autour d’une seule cause, la defense de ce qui peut encore être sauvé de l’environnement.
    Agnès

    1. Cyril Malka

      Je ne sais pas quel âge vous avez, mais avec mes 57 ans (depuis le mois dernier), j’ai déjà vu pas mal de ces prophéties passer. Certaines m’ont été enseignées à l’école et je les ai même eues à l’examen.

      J’étais membre de Greenpeace et d’autres mouvements de ce genre donc j’en ai vu passer pas mal.

      Voici de certains dont je me rappelle:

      – Fin des années 60, ça devait être 1968 ou 69, on disait que la famine nous guettait et qu’il y aurait une famine globale en 1975 ou 76. Ça venait d’universités qui avaient étudié la question.

      – Aussi fin des années 60, un nuage de pollution détruirait l’humanité dans les 10 ou 15 années à venir (ça aussi, c’était des études universitaires et des chercheurs qui le disaient).

      – À l’école, début des années 70, j’ai appris qu’il y aurait une ère de glace aux environs de l’an 2000 et que nous ne verrions pas le XXI siècle. Ça, je l’ai appris depuis mi-70 (environ 1975) jusqu’à bien loin dans les années 1982 – 1984. Ça aussi, les « scientifiques » nous le promettait. Ce n’était pas un réchauffement, mais un refroidissement… La théorie a dû s’inverser fin des années 1980.

      – De même, vers les années 70, j’ai appris à l’école que les chercheurs disaient qu’il n’y aurait plus d’eau potable et que nous serions obligés de rationner l’eau vers 1980 sinon nous allions tous mourir de soif.

      – Donc vers la fin des années 1980, on parlait du réchauffement climatique qui allait culminer 20 – 25 ans plus tard et tous nous tuer.

      – Aussi fin des années 1980, nous avons appris à l’école que le niveau de la mer allait monter et que la plus grande partie du Danemark (j’habitais le Danemark à l’époque) allait disparaître sous les flots vers l’an 2000.

      Et il y en a encore plus que je ne connais pas ou que j’ai oublié.

      Je ne donne pas plus de crédits à ces augures que je n’en donne aux Témoins de Jéhovah qui nous ont prédit la fin du monde depuis 1870 (en gros).

      Il n’y a pas plus de réchauffement climatique que de beurre dans la culotte d’un zouave.

      Jamais personne n’a pu prédire le temps plus de quelques jours en avance (et encore!) et celui-ci n’a jamais suivi les prédictions. Que ce soit en refroidissement ou en réchauffement.

      Il n’y a pas plus de catastrophes, pas plus de typhons, pas plus de feux de forêt qu’il y en a eu jusqu’ici et ce n’est sûrement pas en taxant les voitures et autres qu’on y changera quoi que ce soit.

      Une foule de scientifiques contredisent ces théories, chiffres à la clef, mais on ne leur laisse pas la parole. Lors de la dernière conférence sur le climat en Australie, on leur a interdit de parler ou de participer. Alors oui, vu comme ça, on peut facilement se contenter d’un son de cloches et tous marcher comme un troupeau.

      Au lieu de se tourner vers l’Amérique, mieux vaudrait se tourner vers la Chine ou l’Inde qui polluent bien plus même s’ils ont signé ce fameux agrément de Paris. Cet accord ne veut rien dire de concret et la plupart des pays signataires ne le suivent pas de toute façon.

      Voyez cet article que j’ai écrit sur Greta dans lequel je mets quelques faits au point: « Le phénomène Greta Thunberg » => https://cyrilmalka.fr/1867/

      Pour ce qui est de Trump ou pas, d’ici quelques heures, les États-Unis vont se réveiller et la série de contestation du vote vont commencer.

      Souvenons-nous qu’en 2000, Al Gore a été président un peu plus d’une trentaine de jours (35 ou 37, un truc comme ça) avant que les comptages nous remettent George W. Bush pour un second terme de quatre ans 🙂 Donc… Affaire à suivre.

      Cyril

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