(02/04-2015) – Il y a quelque temps, j’ai sorti un pack spécial appelé « Réalisez vos Rêves ». Ce pack est un programme de trois mois lors duquel le client est suivi pas à pas par moi ou par ma femme (spécialisée dans le marketing internet et l’écriture) et au cours duquel nous nous concentrons à aider le client à réaliser son rêve: écrire un livre, changer de direction, gagner de l’argent sur internet ou autre.
Une des personnes de ma liste, avec qui j’écris régulièrement également juste pour discuter, m’a envoyé un mail qui disait entre autres:
« Alors je fais ma commande : mon rêve c’est d’avoir une grosse voiture de sport, un château avec piscine et jacuzzi, plein de gonzesses qui me massent et me tripotent (là ne le répétez pas à ma chérie sinon je suis mort), et j’allai oublier je veux plein d’argent, la santé, la chance, le bonheur. «
Pour aussitôt après écrire:
« Bon, c’est pas vrai, à part la santé pour moi et mes proches, une petite dose de chance et un doigt de petits et grands bonheurs, je crois que le reste je m’en balance… «
Dans ce cas bien précis, cette personne est heureuse avec son quotidien et sa vie en général et il n’y a donc aucune raison de faire de grands changements. Bien entendu, il y a toujours des petits ajustements à faire, mais ce sont des broutilles.
Maintenant, changeons un peu les données. Si nous disions que ce monsieur n’était pas tout à fait satisfait de son quotidien et voudrait bien devenir riche, château, piscine… Bref, tout le toutim.
D’après vous, quelles sont ses chances de réussite?
Bonne question, hein?
Si on prend monsieur Tout-le-Monde ou madame Tout-le-Monde, quelle est la probabilité pour que cette personne devienne multimillionnaire?
Nous sommes bien d’accord, il y a une très faible possibilité pour que cela se fasse. Mais elle est là. Nous connaissons tous quelqu’un qui l’a fait (ou nous connaissons quelqu’un qui connaît quelqu’un qui l’a fait) ou nous avons lu ces histoires dans la presse.
Souvent aussi, on constatera que celui qui a fait fortune a également eu un ou deux coups de chance.
Donc ça arrive. Ça arrive, mais pas « à moi », bien sûr, hein? Car on en connaît aussi beaucoup qui ont misé gros et qui ont tout perdu.
Je me souviens d’un couple d’amis qui avaient investi dans un restaurant. Ils avaient racheté un restaurant pour pas grand-chose. Ils avaient investi, faits des travaux, tout bien retapé et leur idée était de faire un restaurant-jazz. Ils invitaient des groupes de Jazz à y jouer. Pas mal comme idée. Nous en parlions avec eux et mon ami nous dit:
– Tu sais, Cyril, tout ce que je demande, c’est que ça tourne et que ça ne me coûte rien. Même si je ne gagne rien, tant que ça n’est pas un fardeau, je suis satisfait.
– Attends, Philippe, lui ai-je répondu. Si tu ne vises pas plus haut, tu risques que tout s’écroule. Tu ne vas pas mettre suffisamment d’enthousiasme à la tâche et…
– Non, non, ne t’inquiète pas pour moi. Tout ce que je demande, c’est que ça tourne rond.
– Comme tu veux, Philippe (je ne suis pas partisan d’insister sur quoi que ce soit, nous sommes tous maîtres de notre navire).
Le restaurant a commencé avec un peu de succès, puis, il tournait juste, puis il a perdu de l’argent et il a fini par fermer.
Mais Philippe n’a pas eu de chance non plus. Il a eu quelques coups de malchance.
Le succès, la chance, ne sont pas des hasard. Ou pas tant que ça. Le succès se provoque et s’obtient et la chance également. Nous avons des coups de chance constamment, mais nous n’y prêtons généralement pas attention. Si nous ne sommes pas attentifs à ces clins d’œil du destin, ou si nous ne les interprétons mal, les choses se passent moins bien.
Une des recettes pour avoir de la chance (ou du succès), c’est de commencer à y croire. Et surtout comprendre que juste parce que, même si on y croit, ça n’a pas marché ce coup là, cela ne veut pas dire que c’est une règle. Qu’on n’a « jamais » de chance.
Dans le cas où les choses se passent moins bien. Il est important d’analyser ce qui s’est passé et surtout, surtout, de se souvenir de s’y inclure soi-même. Trop souvent, on refile la responsabilité des « pas de chance » au monde extérieur: trop peu de clients, le temps, les gens n’ont pas d’argent, bla, bla, bla…
Oui, c’est vrai, ces choses ont une influence. Mais on peut les prendre en ligne de compte lors de la préparation. Pensez aux erreurs que vous avez faites et qui ont eu une influence sur le résultat. Puis, corrigez-les, comme ça, ça vous évitera aussi de refaire la même conn… bêtise.
Pendant des années j’ai cru que je n’avais pas de chance. Et je n’avais pas de chance… Là aussi, je ne voyais que les signes extérieurs, et eux… bah… On ne peut pas y faire grand-chose.
Pourtant il m’arrivait de gagner des concours ou de passer à la radio, mais je continuais à croire que je n’avais pas de chance et je le disais, je le croyais, je le répétais… Jusqu’au jour où j’ai changé de disque. Et la chance a suivi… jusque dans les jeux de hasard.
Mais ça, c’est venu plus tard.
Pour apprendre à avoir de la chance, c’est comme pour tout, il faut commencer par le début, et le début, ce n’est pas les jeux de hasard.
La chance vous suit ou vous délaisse, dépendant de votre état d’esprit et tant que vous ne changez pas cet état d’esprit, rien ne changera.
Pour débuter, commencez par travailler votre état d’esprit. Commencez par voir tous les coups de chances que vous avez eues dans votre vie. Toutes les choses qui se sont présentées à vous.
Dans certains cas, vous avez agi en conséquence et eu un coup de chance (même très petit) et d’autres fois, vous n’avez pas agi en conséquence et donc le résultat a failli. Mais ce n’est pas:
– Si j’avais fait ceci au lieu de cela, j’aurais eu/gagné ceci-cela… Mais je n’ai pas de chance.
Non.
C’est:
– Si j’avais fait ceci au lieu de cela, j’aurais eu/gagné ceci-cela, et je n’y ai pas cru à cette époque. J’ai pris une mauvaise décision et je vais apprendre à être plus attentif/avoir plus confiance en moi/en mes possibilités/à être plus ouvert… Bref…
À changer!
Remontez le temps et voyez qu’en fin de compte, vous n’êtes pas aussi malchanceux que vous le pensez. Vous avez sûrement aussi eu beaucoup de coups de chance. Vous avez sûrement plusieurs fois évité un accident, des problèmes ou plein d’autres choses. Mais vous ne le considérez pas comme de la chance, ou en tous cas, comme moins de chance que d’autres choses.
Changez votre état d’esprit afin d’être plus ouvert.
Comme beaucoup de choses que j’explique, c’est simple, mais pas facile, mais… On n’a rien sans rien, n’est-ce pas?
Comment utiliser cela, et pourquoi ça marche, j’en parlerai dans un prochain billet… si vous avez de la chance ! (Cyril Malka)