(27/12-2020) – Laissez-moi commencer ce post par mon leitmotiv: Malgré ce que vous entendez en ce moment, non, Joe Biden n’est pas élu président des États-Unis.
Avant, il n’était pas élu parce que les comptes n’étaient pas finis et pour cause de fraude, il a fallu une foule de recomptages pour trouver les grands électeurs. Ce qui n’a été fait que lundi dernier.
En règle générale, on dit qu’une fois que le Collège Électoral a voté, la personne en question (dans ce cas, Joseph Biden) est président.
En fait, c’est seulement lorsque les listes des votes sont acceptées et ratifiées par la session conjointe du Congrès que le vote est officiel et accepté. Mais comme ce n’est généralement qu’une formalité, on dit le plus souvent que le président est choisi avant cette formalité.
Mais ça risque fort de se passer autrement ce coup-ci.
Comme je n’ai pas vu cette nouvelle dans les médias français, il y a donc de fortes chances pour que le message ne soit pas passé et avec ça, la réélection fort probable de Trump risque de surprendre beaucoup de monde (si on n’a pas été mis au courant).
Voyons donc ce qui va se passer le 6 janvier 2021.
Ce fameux 6 janvier, s’ouvrira une session conjointe du Congrès sous la présidence du vice-président Pence en tant que président du Sénat. Il faut savoir que le pouvoir de cette session est total (plein pouvoir) et inattaquable.
Le 6 janvier prochain, le vice-président aura le choix entre deux solutions: Accepter les votes des grands électeurs et ratifier les listes de vote ou… faire respecter la loi.
Ici, je veux parler plus précisément de l’article II, section 1 de la Constitution qui donne aux pleins pouvoirs aux législatures des États tels qu’ils sont énoncés dans l’affaire Bush contre Gore.
Ceci est essentiel, puisque le comptage des votes est abordé dans l’article II, le 12e amendement, et 3 USC 15. À cela, il faut ajouter l’historique du comptage et des objections recomptées par Alexander Macris. Vous pouvez trouver tous les détails ici et là.
À ça, il nous faut ajouter une chose importante qui n’a peut-être pas été dite, mais c’est que les États contestés de l’Arizona, de la Géorgie, du Michigan, du Nouveau-Mexique, du Nevada, de la Pennsylvanie et du Wisconsin ont envoyé deux listes électorales à Washington.
Macris souligne (ici) qu’en 1800, même avec les déficiences constitutionnelles de la Géorgie (comme quoi ce n’est pas nouveau pour cet État), Thomas Jefferson a allègrement compté les votes électoraux défectueux de la Géorgie, votant ainsi lui-même à la présidence.
Cela démontre que le président du Sénat est l’autorité finale sur toute motion ou objection lors du comptage des votes. Il n’y a pas d’appel possible à cette décision.
Bien sûr, cela ne signifie pas qu’il n’y aura pas d’indignation et quoique fasse Mike Pence, il y aura des gens en colère. Dans un des cas, s’il ne respecte pas la loi et s’aligne sur les votes frauduleux, dans l’autre cas, s’il respecte la loi.
Mais qu’exige cette loi ?
Avant tout, sept États contestés ont clairement violé leurs propres lois.
Plutôt que d’énumérer les faits dont j’ai déjà parlé dans mes articles précédents, restons tout simplement dans le domaine de la loi.
D’après la loi:
Une élection est un processus de comptage des votes pour les candidats. Seuls les votes valides et légaux peuvent être comptés.
Pour être légal, un vote aux États-Unis doit :
Tout processus qui ne respecte pas ces règles n’est pas une élection et tout ce qui en découle ne peut être considéré comme ayant une quelconque importance légale.
Cela veut dire que dans une élection américaine, s’il y a quelques votes irréguliers, il y a bien eu une élection. Peut-être pas une élection parfaite, mais c’est une élection si elle a suivi les prescriptions.
Mais lorsque les personnes chargées de gérer l’élection décident d’ignorer la loi, quel que soit le processus qu’elles supervisent, ce n’est pas le processus défini par la loi et dans ce cas, il ne s’agit pas d’une élection. Il s’agit de gens qui ont rempli des bouts de papier, oui, mais si ce n’est pas fait sous les principes légaux, ce n’est pas une élection présidentielle.
Le vice-président Pence se trouvera face à un dilemme le 6 janvier prochain.
C’est un homme qui considère les traditions gouvernementales américaines avec respect, il sera donc réticent à prendre des mesures audacieuses. Mais en tant qu’homme honorable, confronté à une illégalité massive, il devra agir pour protéger la loi.
Comme dit plus haut, Mike Pence a reçu deux listes pour la Géorgie. Cela veut donc dire que la Georgie a agi en respect de la législation en Georgie et de l’article II, section 1 de la Constitution des États-Unis. Ce qui veut dire que le vice-président devra prendre en compte les lois sur lesquelles ces deux listes lui ont été données.
La loi géorgienne comprend des procédures de concordance des signatures sur les bulletins de vote par correspondance. D’une part il y a une exigence selon laquelle tous les bulletins de vote par correspondance doivent être demandés en premier lieu par un électeur légitime et de plus il est dit que les observateurs électoraux doivent être présents de manière significative à tout moment pendant le décompte des votes.
Ce dernier point n’a pas été respecté. Les processus prescrits par le secrétaire d’État en Géorgie et qui ont finalement été suivis étaient manifestement contraires à cette loi. Or le secrétaire d’État n’a pas le pouvoir de changer la loi de vote de son État!
De plus, l’État de Géorgie, dans un concert sans précédent avec d’autres États, a suspendu le décompte des bulletins de vote au milieu de la nuit, couvrant sa conspiration avec une fausse déclaration de « rupture de conduite d’eau ».
Et nous savons aujourd’hui, grâce à la vidéo de surveillance, que plusieurs milliers de bulletins ont été comptés illégalement en l’absence des observateurs légalement requis. La fraude a été massive.
Pour parachever le tout, l’État de Géorgie, sous l’autorité du secrétaire d’État Brad Raffensperger, a utilisé des machines de vote Dominion fatalement défectueuses dont il a été démontré qu’elles n’étaient pas fiables.
Lors des tests, le taux d’erreur des machines Dominion a dépassé les 60 %, ce qui est bien supérieur aux limites légales.
Elles sont conçues pour faciliter la fraude sans créer la trace écrite requise par la loi. Cela suffit largement à faire basculer une élection.
Comme la Géorgie n’a pas respecté la loi électorale établie par sa législature en vertu de l’article II, section 1 de la Constitution, elle n’a donc pas organisé d’élection présidentielle.
Par conséquent, aucun grand électeur n’a été nommé en Géorgie, puisqu’il n’y a pas eu d’élections.
Par conséquent, Mike Pence pourra parfaitement déclarer, le 6 janvier, en accord avec la loi américaine que la Géorgie n’a pas transmis les votes des électeurs présidentiels à cet organe.
La Géorgie présentera donc zéro vote pour Donald Trump et zéro vote pour Joseph Biden.
Le vice-président, en tant que président et autorité finale, a le pouvoir incontestable de déclarer que les sept États en question n’ont pas organisé d’élections présidentielles et que leurs votes, n’étant pas des votes (puisqu’il n’y a pas eu élection), ils ne doivent pas être pris en compte dans le comptage.
Oui, sûr, il y aura des protestations, mais personne n’a le pouvoir de passer outre à sa décision.
La déclaration ne dit rien sur qui pourrait avoir gagné les États contestés.
Mais en ne suivant pas leurs propres lois, telles qu’elles ont été promulguées par leurs propres législatures, ils ont violé l’article II, section 1 et donc de ce fait, n’ont pas organisé d’élections, et leurs résultats sont donc nuls.
Si les votes des sept États contestés sont enregistrés comme étant nuls, le président Trump aura 232 votes, et Joe Biden en aura 222.
Le 12e amendement dit que dans ce cas: « Les votes sont alors comptés […] … La personne ayant obtenu le plus grand nombre de voix pour le Président est le Président […] ».
En clair, Donald Trump sera réélu, puisqu’il disposera alors de la majorité des votes électoraux. Il ne sera donc pas nécessaire d’impliquer la Chambre des représentants pour résoudre une élection contingente.
Est-ce qui va se passer le 6 janvier? C’est fort probable et dans ce cas, la carrière présidentielle de Kamala Harris Joe Biden risque fort de s’arrêter avant d’avoir commencé.
Il n’est pas question ici de dire si Trump est le bon choix ou pas. Il est surtout question de dire que Joe Biden a été élu au terme d’une fraude gigantesque et d’ici qu’on invalide les élections dans les États ayant fraudé a si grande échelle, il n’y a pas loin.
Il sera intéressant de voir ce qui va se passer le 6 janvier et en tous cas, si vous avez lu jusqu’ici, quoi qu’il arrive, vous en connaîtrez la raison. (Cyril Malka)